Les matières enseignées étaient : la géographie, l’histoire, l’éducation civique, l’arithmétique, la morale, la lecture, le chant, la récitation. Les filles avaient aussi une heure de cours de couture et les garçons une heure de jardinage.
Les filles et des garçons étaient séparés, ce n’est qu’ à l’époque de tes parents que les classes sont devenues mixtes!
DOISNEAU Robert, L’information scolaire, école rue Buffon, 1956, photographie noir et blanc, 114×124, Paris V © Robert Doisneau
Tes grands-parents commençaient chaque journée d’école par une leçon de morale. Celle-ci servait à enseigner aux enfants des règles de bon comportement. Chaque matin une phrase était écrite sur le tableau, puis recopiée par les enfants et expliquée par leur professeur.
Voici par exemple ce que les enfants apprenaient:
« Je prendrai grand soin de mes affaires »
« J’écouterai toujours le maître »
« Je serai un élève attentif »
Cela apprenait aux enfants les bonnes pratiques à adopter envers leurs parents, leur maître d’école et aussi leurs camarades. Cette leçon permettait également d’enseigner les règles de politesse , d’obéissance et comment devenir un écolier travailleur et attentif.
La leçon de morale était complétée par l’Education civique, qui apprenait comment devenir un bon citoyen. Elle s’adressait surtout aux garçons, car jusqu’en 1944 les femmes n’avaient pas le droit de voter en France.
Et voilà quelques maximes que ton grand père a pu voire écrites sur le tableau:
« Plus fait douceur que la violence »
« Personne ne croit plus le menteur, même quand il dit la vérité »
« Afin de devenir un homme honnête et un bon citoyen, observe les conseils de la morale. »
Pour tout mauvais comportement le maître donnait des punitions très variées aux élèves : il pouvait envoyer un enfant « au coin », ce qui voulait dire que l’écolier allait rester dans le coin de la salle, le dos tourné vers ses camarades, parfois pendant une demi heure! Les professeurs donnaient aussi des lignes de texte à recopier, et pouvaient mettre un bonnet d’âne sur la tête d’un enfant qui avait fait une bêtise, ou même taper avec une règle sur les doigts!
Il existait aussi des récompenses pour les enfants qui se comportaient bien, avec respect envers leur instituteur et qui apprenaient bien leurs leçons. Ils recevaient des bons points et des dessins. Les meilleurs avaient même une croix d’honneur.
Quand mon Grand-père avait mon âge... 